Vivier unique remplacement 2026
Fusion des postes TR = premières colères, premières incompréhensions.
À peine 1 mois après la tenue d’un groupe de travail consacré à la question de la mise en œuvre d’un vivier unique pour la rentrée 2026, les personnels concernés se retrouvent déjà face à une situation pour le moins incompréhensible.
Alors même que cette réunion devait permettre un échange collégial entre l’administration et les organisations syndicales autour d’une éventuelle fusion des postes de titulaires remplaçants (TR), l’administration a précipitamment adressé un courrier à l’ensemble des TR, ZIL, ZIL REP, ZIL Petite Direction.
Ce courrier invite les collègues à se positionner individuellement : soit conserver leur poste actuel, soit accepter une bonification de 250 points dans leur circonscription (les actuels TR ne sont pas concernés par cette bonification). Cette injonction rapide, unilatérale et déconnectée des discussions engagées ne peut être acceptée en l’état par la CFDT.
Cette injonction rapide, unilatérale et déconnectée des discussions engagées ne peut être acceptée en l’état par la CFDT.
Une méthode brutale et contraire au dialogue social
La CFDT dénonce avant tout la méthode employée. Le groupe de travail venait tout juste d’avoir lieu et aucune conclusion partagée n’avait encore été arrêtée. Engager une consultation individuelle des personnels sans cadre stabilisé, sans visibilité globale et sans échanges préalables approfondis avec les représentants des personnels revient à court-circuiter le dialogue social.
Cette précipitation place également les organisations syndicales dans une situation intenable, contraintes de répondre dans l’urgence aux inquiétudes légitimes des collègues, sans disposer d’éléments clairs ni de garanties sur l’organisation future du remplacement.
Le cas emblématique des ZIL Petites Directions
L’exemple des ZIL Petite Direction est particulièrement révélateur des incohérences actuelles. Ces postes venaient à peine d’être mis en place et semblaient faire consensus. Les directrices et directeurs bénéficiaient enfin d’une visibilité sur les remplacements tout au long de l’année. Les collègues remplaçants, de leur côté, pouvaient se projeter dans une organisation annuelle stabilisée, au bénéfice de leurs conditions de travail.
Suppression des postes ZIL Petites directions, que des perdants !
La remise en cause brutale de ces dispositifs crée un désarroi généralisé. Les équipes de direction ne sauront plus quand, comment ni par qui elles seront remplacées. Les remplaçants, quant à eux, risquent de se retrouver à nouveau dans une incertitude permanente, avec des affectations connues au dernier moment.
Un impact direct sur la qualité du service public
Pour la CFDT, cette désorganisation annoncée est extrêmement préjudiciable à la qualité du service public d’éducation. Le remplacement ne peut être géré à coups de décisions précipitées et d’arbitrages individuels sans vision d’ensemble. Ce fonctionnement fragilise les écoles, les équipes et, in fine, les élèves.
Cette situation illustre une gestion précipitée et insuffisamment anticipée de l’administration, qui engage des modifications profondes de l’organisation du remplacement sans cadre stabilisé ni concertation aboutie.
La CFDT en alerte et déjà mobilisée
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La CFDT sera extrêmement vigilante sur les réponses apportées aux collègues concernés et sur les suites données à cette consultation. Elle a d’ores et déjà interpellé la DSDEN afin d’obtenir des clarifications rapides, des garanties sur le maintien des dispositifs pertinents — notamment les ZIL Petite Direction — et un véritable cadre de discussion collective. La CFDT continuera à défendre une organisation du remplacement lisible, cohérente et respectueuse des personnels, condition indispensable au bon fonctionnement de l’Éducation nationale. La CFDT Education de l’Académie de Bordeaux se félicite de la négociation engagée auprès de la DSDEN afin de défendre les 250 points au mouvement, dans la circonscription d’origine, pour tous les TR-bis et TR-bis REP+. NB : au début des négociations, aucune bonifications n’était envisagée. |
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