RETRAITES : la mobilisation a fini par payer !

La CFDT est à l'oeuvre depuis 2023 sur le dossier des retraites et notre détermination a fini par peser sur les décisions politiques avec la suspension de la réforme.

Dès à présent et jusqu’à la fin 2027, l’âge légal de départ restera fixé à 62 ans et 9 mois avec un nombre de trimestres requis pour une pension à taux plein de 170 trimestres : une victoire pour les milliers de personnels qui se sont fortement mobilisés !

Une bataille est gagnée mais le sujet sera au centre des débats de la prochaine élection présidentielle : la CFDT y prendra à nouveau toute sa part.

D’ici là, d’autres enjeux (pénibilité, cas des femmes…) seront portés par la CFDT lors des concertations prévues prochainement avec le gouvernement.

Lire le communiqué de Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT

  • Face aux incertitudes politiques et budgétaires l’intersyndicale entend peser sur les orientations futures et rappelle ses exigences pour l’Education.

La rentrée dans l’Éducation Nationale a confirmé la crise structurelle dans laquelle l’École publique est enlisée. 

L’Éducation nationale manque de tout : de personnels, de moyens budgétaires (par exemple, les HSE, les IMP, le Pass culture sont rabotés stoppant brutalement des projets engagés parfois depuis plusieurs mois). Tous les personnels, quels que soient leurs métiers, témoignent de plus en plus fréquemment de la perte de sens de leurs métiers, la démission n’étant plus un sujet tabou. Aucune réponse satisfaisante n’avait été apportée par les derniers gouvernements.
 

Le futur gouvernement devra abandonner la totalité des mesures présentées cet été dans le budget d’austérité, augmenter les salaires sans contrepartie pour toutes et tous, arrêter les suppressions d’emplois prétendument légitimées par la baisse démographique, créer tous les postes nécessaires dans nos métiers, créer un statut de la fonction publique pour les AESH et créer les moyens nécessaires à la rénovation du bâti scolaire.

Alors que les résultats de l’étude TALIS viennent confirmer la perte de sens du métier, le futur gouvernement devra également rompre avec les politiques éducatives imposées aux personnels malgré leur opposition. Cela passe, entre autres, par l’abandon des réformes de tri social telles que le « choc des savoirs » et la réforme de la voie professionnelle, l’abandon du pilotage par l’évaluation, la fin du pacte enseignant. Cela suppose aussi des moyens à la hauteur des besoins pour l’inclusion.