Le 11 mai, ASA Garde d’enfant, travail en distanciel, possibles ou non ?

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Le 11 mai, ASA Garde d’enfant, travail en distanciel, possibles ou non ?

Vous êtes nombreux et nombreuses à nous interpeller sur la situation de la reprise et des modalités d’allégement du confinement à partir du 11 mai et au-delà, en particulier sur la possibilité ou non de rester dans un travail en distanciel pour les personnels.

Dans un premier temps, à partir du 11 mai, c’est la poursuite du dispositif actuel. Voici les éléments donnés par les circulaires ou la FAQ du MEN :

– Là où les écoles et les établissements ne rouvrent pas, les personnels sont en télétravail ou en ASA si le télétravail n’est pas possible.

– les personnels ne souhaitant pas remettre leur(s) enfant(s) à l’école ou au collège sont placés en position de télétravail, ou en position d’ASA jusqu’à fin mai.

– les personnels dont l’école du ou des enfants (de moins de 16 ans ou au-delà de 16 ans en situation de handicap) reste fermée sont placés en position d’ASA ou en télétravail ;

– les personnels vulnérables doivent produire un certificat médical attestant la vulnérabilité au COVID19 sans mention de pathologie et aucunement un arrêt de travail. S’ils peuvent télétravailler, ils doivent être placés en position de télétravail, sinon en ASA mais aucunement en arrêt de travail, dès le 11 mai (pré-rentrée comprise).

C’est à partir du 2 juin que les règles seront modifiées. En particulier, les possibilités de ne pas être en présentiel seront plus limitées.

Après ces points de rappel des circulaires, il nous semble aussi nécessaire de prendre en compte tous les collègues qui ne se sentiraient pas en mesure de reprendre en présentiel, par inquiétude pour eux et leurs proches, voire par angoisse. Ce sont aussi des collègues vulnérables. Il est alors important pour ces personnels de contacter le service RH dont ils dépendent, pour voir qu’elles sont les possibilités de télétravailler, ou à défaut d’envisager un arrêt de travail.

D’autre part, lorsqu’on est en télétravail et qu’on a des enfants, il ne doit pas être tenu rigueur de ne pas avoir pu effectuer les tâches à la même hauteur qu’en cas de présence dans l’établissement. En période de crise, le Ministère a rappelé dès le 13 mars que chacun fait au mieux et qu’il faut de la souplesse en ayant le souci de garantir la continuité du service public, et la santé de tous.

Le Sgen CFDT refuse une reprise à marche forcée et a pesé de tout son poids pour obtenir des garanties à la fois sanitaires et en termes de dialogue social au plus près des réalités du travail.

Depuis le 16 mars, les agents publics n’ont pas cessé travailler. A partir du 11 mai, le travail reste la norme avec une reprise progressive dans le temps du travail en présentiel, de manière différente selon les niveaux, les territoires et les personnes.

Ainsi, à propos des ASA pour garde d’enfant en bas âge, lors des dernières réunions d’instances académiques ou de travail avec la rectrice ou les DASEN il a été rappelé le caractère prioritaire de la scolarisation des enfants d’enseignants avec toutefois des souplesses jusqu’au 1er juin pour permettre le télétravail. Dans ce cas il est nécessaire de produire une attestation sur l’honneur signifiant l’impossibilité de faire garder son enfant et de la communiquer au chef d’établissement ou IEN, qui pourra l’autoriser à télétravailler.

En termes d’émancipation et de solidarité, et dans le respect des règles sanitaires établies, notre objectif syndical est de garantir le droit aux agents, individuellement et collectivement, de s’organiser pour poursuivre et reprendre convenablement le travail in situ au gré de ce qu’ils se sentent en mesure de faire.