ASS : recrutement et devenir des listes complémentaires

Pour le Sgen-CFDT, les candidat⋅es contractuel⋅les, assistant⋅es de service social admis⋅es sur liste complémentaire méritent un autre sort.

Constats et revendications assistantes sociales

  • Quand il existe des postes vacants dans une académie,
  • Que plusieurs contractuel⋅les sont recruté⋅es sur ces postes,
  • Que ces contractuel⋅les ont réussi le concours et sont placé⋅es sur liste complémentaire

le Sgen-CFDT demande que :

  • la gestion des ressources humaines du service social soit améliorée
  • la précarité salariale des personnels assistants sociaux soit combattu
  • qu’une autre forme de titularisation plus humaine et plus efficace que la voie du concours soit mise en place

  • l’évaluation et la validation des compétences, l’accompagnement et la formation des agents soient réellement organisés

 Plusieurs modes de recrutement

Pour intégrer l’Education nationale, l’assistant⋅e de service social dispose de  plusieurs modes de recrutement :

  • le détachement pour les assistant⋅es de service social qui sont déjà titulaires d’une autre administration
  • affectation pour celles qui appartiennent à une administration ayant adhéré au Cigem
  • le recrutement en tant que contractuel⋅le

    Assistants sociaux éducation nationale
    Assistant.e de service social
  • le concours

Le concours

Les concours ont une gestion déconcentrée. Ils sont organisés par les Rectorats qui fixent :

  • le nombre de Postes offerts
  • la répartition des postes (internes, externes, emplois réservés).
  • les modalités : dates, lieux, …

à l’issue du concours, les candidats sont classés par ordre de réussite d’abord sur une liste principale, puis sur une liste complémentaire. Ils sont affectés dans l’ordre de la liste de classement par le jury.

La liste complémentaire

L’article 19 de la loi nº 84-16 du 11 janvier 1984 précise  : « la liste complémentaire sera utilisée soit pour permettre le remplacement de candidats inscrits sur la liste principale soit pour pourvoir à des vacances d’emplois survenus dans l’intervalle entre deux concours …».

La loi n’oblige pas le Rectorat à utiliser la liste complémentaire (ni même l’intégralité de la liste principale) même s’il existe des postes vacants à pourvoir. Ce n’est qu’une possibilité dont il peut se saisir ou pas.

  • Quand il existe des postes vacants dans une académie,
  • Que plusieurs contractuel⋅les sont recruté⋅es sur ces postes,
  • Que ces contractuel⋅les ont réussi le concours et sont placé⋅es sur liste complémentaire

le Sgen-CFDT demande que :

  • la gestion des ressources humaines de son service soit amélioré
  • la précarité salariale des personnels assistants sociaux soit combattu
  • permettre à des salarié⋅es dont les compétences dans l’emploi sont parfois doublement  reconnues :  par les évaluations hiérarchiques périodiques pour les contractuel⋅les qui cumulent les CDD au sein de la même structure, et par la réussite au concours.

La précarité est-elle organisée et entretenue par certains Rectorats ?

  • Quelle est l’utilité d’un concours pour recruter des personnels sur des postes sur lesquels ils ont déjà travaillé et fait preuve de leurs compétences ?
  • Ne pourrait on pas demander aux rectorats, comme le prévoit d’ailleurs la loi du 11 janvier 1984, de s’engager à recruter prioritairement les personnels de la liste complémentaire  sur les postes vacants entre deux concours ?
  • Est-il logique, dans ces conditions,  d’organiser un nouveau concours pour attribuer ces postes ? C’est une perte de temps et d’argent pour les rectorats et une forme de mépris pour les contractuel⋅les inscrit⋅es sur la liste complémentaire.

Le Sgen-CFDT soutient qu’il existe une autre forme de titularisation plus humaine et plus efficace que la voie du concours.

Le Sgen-CFDT préconise l’évaluation et la validation des compétences, l’accompagnement et la formation des agents.