Fusion des remplaçants : une fausse simplification, un vrai danger.

Prochainement, une visio pour vous expliquer ce qui s’est joué lors de ce groupe de travail et les axes vers lesquels se dirige la DSDEN33

2 réunions en visio, le mercredi 26 novembre :

• sur le remplacement en Gironde, à 14h 
• sur le déprofilage des postes en Gironde, à 15h30

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Pourquoi la disparition des TR, TRB, TRS et autres profils spécialisés pose problème

La DSDEN envisage une refonte profonde du remplacement dans le premier degré : supprimer toutes les catégories actuelles de remplaçants – titulaires remplaçants, TRB, TRS, profils spécialisés – pour créer un seul type de poste unique : les TR.
Présenté comme une simplification, ce projet risque surtout de dégrader la qualité du service aux écoles et les conditions de travail des collègues.

Une perte d’expertise qui fragilise le remplacement

Les différents types de remplaçants répondent aujourd’hui à des besoins précis :

• proximité avec les écoles,

• connaissance fine des territoires,

• stabilité dans les suivis,

• adaptation aux contextes locaux,

• prise en compte des profils des remplaçants eux-mêmes.

En supprimant ces distinctions, l’administration efface une richesse construite sur le terrain. La spécialisation n’est pas un luxe : c’est un outil indispensable pour garantir un remplacement réactif, cohérent et protecteur pour les élèves comme pour les personnels.

Un pilotage centralisé, déconnecté du réel

Le projet repose sur une gestion plus centralisée des remplacements. Or, les équipes de circonscription sont celles qui connaissent réellement :

• les besoins des écoles,

• les distances d’intervention,

• les organisations locales,

• les situations sensibles,

• les contraintes quotidiennes du métier.

Les éloigner de la décision, c’est prendre le risque d’un système moins efficace, plus rigide et largement déconnecté du terrain.

La fusion des postes n’est pas une simplification : c’est une fragilisation.

Des distances accrues et des remplacements plus difficiles

Un pilotage éloigné risque d’allonger les trajets, d’augmenter la fatigue et de rendre les remplacements plus aléatoires.
Pour les collègues, cela signifie :

• davantage de déplacements,

• moins de visibilité sur les missions,

• plus de stress organisationnel,

• et un affaiblissement du lien avec les écoles du secteur.

Ce que nous défendons

Nous demandons le maintien d’une organisation du remplacement qui :

• s’appuie sur l’expertise des équipes de circonscription,

• préserve la proximité et des distances raisonnables,

• reconnaît les spécificités professionnelles des remplaçants,

• sécurise les parcours,

• garantit un service public d’éducation efficace pour les écoles.

Nous continuerons d’alerter, d’expliquer et de défendre une organisation du remplacement qui respecte les réalités du terrain et les besoins des personnels.

Des questions ? Contactez-nous !

Emmanuel 06 73 31 45 551

bordeaux@efrp.cfdt.fr

Pour aller plus loin :

Le déprofilage des  postes